Créer du collectif : le succès du Cauchemar de Séville
Samedi 2 juin 2018, 20h45, coup d’envoi d’un match mythique. Au Stade départemental Yves-du-Manoir, 11 habitants de Colombes courent sans ballon face à une équipe allemande imaginaire, dans un ballet commentés en live depuis les tribunes par Hervé Mathoux et Stéphane Guy. Massimo Furlan recrée le choc France – RFA 1982 devant près de 1000 personnes qui, pendant 2 actes, une prolongation et des tirs aux buts, partageront la folie de l’équipe, la vision de l’artiste et hurleront leurs encouragements.
Ce projet fou monté sous l’impulsion de Grégoire Lefebvre alors directeur de l’Avant Seine / Théâtre de Colombes a pu exister grâce à une équipe protéiforme : celle du théâtre qui a porté et piloté le projet pendant des mois en étroite collaboration avec Massimo Furlan et, avec elle, 14 volontaires qui se sont impliqués au-delà de toute espérance pendant le recrutement, les mois d’entrainement, les enregistrements, les répétitions, les rencontres régulières autour de cette expérience qui, pour tous, restera gravée, fondatrice.
La rencontre humaine, l’animation d’une communauté pendant des mois, identifier ce qui, chez chacun, générera l’adhésion, aller à la rencontre du public, dans les clubs locaux et jusqu’au marché de la ville le jour même : le sens profond des relations avec le public a permis de « transformer l’essai » (belle image pour un match de foot jouer dans un stade historiquement dédié au rugby !). Près de 1000 spectateurs, habitués du théâtre, fan de foot, habitants, curieux, scolaires, ceux qui revivaient le drame, ceux qui le découvraient… La presse, dont Carine Mangou s’est occupé avec talent, ne s’y est pas trompée.
En savoir plus :
Dossier du projet – Retombées presse – Massimo Furlan