Lieux culturels, lieux de vie : l’intérêt de l’atelier exploratoire
Lors des Assises Nationales des DAC 2019 programmées à Rennes en octobre, j’ai eu l’occasion de co-construire avec Marina Cavaillès, vice-présidente de l’ADAC Ile-de-France, un atelier exploratoire autour de la question des lieux culturelles et de leur transformation sous l’impulsion d’une culture de la coopération. Nourri de rencontres avec Samuel Bausson aux Champs-Libres et Gwenola Drillet à l’Hôtel Pasteur, conçu comme un voyage avec carnet de bord et étapes d’exploration, il a permis à une trentaine de directeur.rice.s des affaires culturels venu.e.s de toute la France d’interroger leur posture et les moyens d’un possible à inventer.
Depuis quelques années, de nouveaux modes d’apprentissage, joliment nommés « Voyages apprenants », se formalisent. Ils peuvent faire écho à l’essor du peer learning même si ce mouvement pose la question de l’horizontalité et du co-apprentissage quand les voyages apprenants sont encore une posture de transmission plus traditionnelle du sachant / du faiseur vers les participants.
Allez à la rencontre, physiquement, des lieux et des professionnels qui innovent restent l’une des meilleures façons de confronter ses pratiques, d’apprendre, de trouver ce qui fait sens et de construire une culture commune… en équipe. Car là est aussi une question cruciale quand on pense formations et voyages apprenants : si l’organisation évolue, la formation ne peut plus uniquement être pensée en silo, par métier ou par niveau hiérarchique. La formation, pour développer ou faire évoluer une culture commune, doit aussi être suivie en commun.