Pirate(s)

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10 juin 2011 Notes 0

“Parce que je fais une sauvegarde à mes frais du patrimoine culturel de l’humanité. » Ce soir je découvre un site défouloir et certainement anecdotique par l’entremise du webzine Fluctuat.net : Pourquoijepirate.fr ?

En diffusant des extraits de spectacles, en utilisant de la musique dans le cadre de la création artistique comme dans la promotion du spectacle vivant, en envisageant la diffusion en direct ou à la demande d’œuvres complètes… on se heurte à des questions de droits pointues, imbriquées et parfois insolubles. Pourtant il semble encore aujourd’hui impossible de réinterroger la gestion des droits d’auteurs et voisins. Seule réponse politique, la répression ne saurait pourtant être autre chose qu’un cache misère pour ceux qui refusent les évolutions des usages.

Moi même, n’étant pas juriste, ne saisis pas les tenants et aboutissants de ces questions. Ni la totalité des enjeux financiers. Mais j’ai vu émerger sur Twitter cet ouvrage au titre délibérément provocateur, disponible depuis 2010 en version française dans la collection Framabook du site Framasoft : Un monde sans copyright… et sans monopole de Marieke van Schijndel et Joost Smiers.

Marieke van Schijndel, dirige actuellement le Musée Catharijne Couvent à Utrecht. Elle est diplômée d’un Master of Business Administration et s’est spécialisée dans les études théâtrales et audiovisuelles. Joost Smiers est quant à lui professeur de science politique des arts et chercheur associé au Groupe de Recherche sur l’Art et Économie à l’École Supérieure des Arts d’Utrecht, Pays Bas. Nous avons donc affaire à deux professionnels bien conscients des problématiques du secteur culturel.

Note Framabook : En formulant l’hypothèse qu’un monde sans copyright (le droit d’auteur et autre droit de propriété intellectuelle) est possible, les auteurs explorent méthodiquement les secteurs où le protectionnisme et les conglomérats culturels créent une distorsion du marché au détriment des artistes, de la création et de la diversité culturelle. Imaginez un terrain de jeu équitable où les artistes pourraient vivre de leur art et où la créativité et les connaissances pourraient intégrer — à nouveau ? — le domaine public pour être partagées… librement.

Alors je vais le lire et si vous même l’avez parcouru, n’hésitez pas à venir échanger sur le sujet ici ou sur Twitter.

 

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